Voici d’ores et dรฉjร quelques repรจres sur la Doctrine Sociale de l’Eglise, boussole de notre association :
Dignitรฉ de la Personne Humaine
> Respect de toute vie humaine
> รgalitรฉ humaine
Principe du bien commun
Le bien commun est l’ยซย ensemble des conditions sociales qui permettent et favorisent dans les รชtre humains le dรฉveloppement intรฉgral de la personneย ยป (Jean XXIII).
> Destination universelle des biens
Principe de subsidiaritรฉ
Il est ยซย impossible de promouvoir la dignitรฉ de la personne si ce n’est en prenant soin de la famille, des groupes, des associations, des rรฉalitรฉs territoriales locales, bref de toutes les expressions associatives (โฆ) auxquelles les personnes donnent spontanรฉment vie et qui rendent possible leur croissance sociale effectiveย ยป (Catรฉchisme de lโEglise catholique, 1882).
ยซย On ne peut enlever aux particuliers, pour les transfรฉrer ร la communautรฉ, les attributions dont ils sont capables de s’acquitter de leur seule initiative et par leurs propres moyens, ce serait commettre une injustice, en mรชme temps que troubler d’une maniรจre trรจs dommageable l’ordre social, que de retirer aux groupements d’ordre infรฉrieur, pour les confier ร une collectivitรฉ plus vaste et d’un rang plus รฉlevรฉ, les fonctions qu’ils sont en mesure de remplir eux-mรชmes . L’objet naturel de toute intervention en matiรจre sociale est d’aider les membres du corps social et non pas de les dรฉtruire, ni de les absorberย ยป (Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise, 186).
Principe de solidaritรฉ
La solidaritรฉ est รฉgalement une vรฉritable vertu morale,ย et non pas ยซ un sentiment de compassion vague ou d’attendrissement superficiel pour les maux subis par tant de personnes proches ou lointaines. Au contraire, c’estย la dรฉtermination ferme et persรฉvรฉranteย de travailler pour leย bien commun; c’est-ร -dire pour le bien de tous et de chacun parce queย tousย nous sommes vraiment responsablesย de tousย ยป (Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise, 193).
Option prรฉfรฉrentielle pour les pauvres et les personnes vulnรฉrables
ยซย Quand nous donnons aux pauvres les choses indispensables, nous ne faisons pas pour eux des dons personnels, mais nous leur rendons ce qui est ร eux.Plus qu’accomplir un acte de charitรฉ, nous accomplissons un devoir de justiceย ยปย (Saint Grรฉgoire le Grand,ย Regula pastoralis, fin du VIeย siรจcle).
Sociรฉtรฉ organique et complรฉmentaritรฉ
La vie sociale de l’Homme naรฎt de la diffรฉrence, de la complรฉmentaritรฉ des personnesย : l’รขge, le sexe, la personnalitรฉ, les dรฉsirs, etc. Chaque personne occupe une place unique dans la sociรฉtรฉ, elle y est irremplaรงable. Aucune personne humaine ne peut รชtre dรฉclarรฉe inutile ou indรฉsirable (cf. handicap, maladie, vieillesse, pauvretรฉ, etc.).
Le Compendium de la DSE se trouve en ligneย !ย