Voici un explication d’une de nos motivations par des extrait de différents textes et discours
Parce que « les questions sociales, économiques et éthiques sont de plus en plus en plus complexes« , plus que jamais les laïcs catholiques sont appelés à une réflexion intense sur les exigences de la vie sociale afin d’oeuvrer au bon équilibre de la Cité :
«Les experts ont une parole qui peut aider à la réflexion des citoyens mais ne peut pas s’y substituer. L’éducation de la conscience, par le dialogue raisonné de la foi, est donc un impératif pour tout croyant s’il ne veut pas en rester à quelques formules toutes faites. Il est invité par l’Église à découvrir la richesse de son enseignement, […] qui concerne l’homme tout entier. »
« Beaucoup de comportements cyniques ou simplement irréfléchis ont conduit à la perte du sens d’une destinée commune, à commencer par l’affirmation selon laquelle chacun n’a de comptes à rendre qu’à lui-même en oubliant que les droits n’ont de sens qu’en lien avec des responsabilités […]. Lorsque le sens de l’existence ne passe plus par le lien à autrui, […] les propositions politiques de long terme sont dévalorisées. […]
Il n’y a plus de hiérarchie des priorités et chacun réclame l’intervention de l’État pour ses problèmes particuliers », Jean-Paul II, Lettre aux évêques de France, février 2005.
Si « l’Église ne peut ni ne doit prendre en main la bataille politique pour édifier une société la plus juste possible […], elle ne peut ni ne doit non plus rester à l’écart dans la lutte pour la justice. Elle doit s’insérer en elle par la voie de l’argumentation rationnelle et elle doit réveiller les forces spirituelles, sans lesquelles la justice, qui requiert aussi des renoncements, ne peut s’affirmer ni se développer », Benoît XVI, Deus caritas est, n° 28, 2006.
Le véritable développement humain suppose « des hommes droits, des acteurs économiques et des hommes politiques fortement interpellés dans leur conscience par le souci du bien commun. La compétence professionnelle et la cohérence morale sont nécessaires l’une et l’autre ! », Benoît XVI, Caritas in veritate, n° 71, 2009.
« La crise couvait depuis longtemps. Elle s’est manifestée d’abord dans le domaine écologique. Puis les crises alimentaire, financière, économique, monétaire et sociale se sont succédées rapidement, révélant une crise bien plus profonde, une crise spirituelle, une crise de sens. Cette crise du sens profond de l’existence a été masquée par une confiance excessive dans l’économie libérale. Il est clair aujourd’hui que l’économie seule ne peut fournir les réponses adéquates à tous les problèmes de société », Conférence des évêques de France, Conseil Famille et Société, Grandir dans la crise, 2011.
« L’appel que nous lançons régulièrement à promouvoir de nouveaux modes de vie n’est pas une incantation moralisante. C’est plutôt l’avertissement que la raison humaine doit lancer devant les excès de notre système », Cal André Vingt-Trois, Lourdes 2011.
« Aucun pays ne peut penser être en mesure de faire face seul aux problèmes migratoires de notre temps. Nous sommes tous témoins du poids de souffrances, de malaises, et d’aspirations qui accompagnent les flux migratoires […]. Il est évident que les travailleurs [étrangers] ne doivent pas être considérés comme une marchandise ou simplement comme une force de travail […]. Tout migrant est une personne humaine qui, en tant que telle, possède des droits fondamentaux inaliénables qui doivent être respectés par tous et en toute circonstance », Benoît XVI, Caritas in veritate, n° 62, 2009.
Faut éviter les télescopages, voir la confusion.
Je prend un exemple: Une fille fait des galipettes avec tous ses copains, ce qui n’est pas forcément très malin. Mais ensuite se retrouve avec un bébé. On peut moralement être contre la galipette, mais on ne peut pas être contre le bébé s’il est là. De même on peut ne pas être d’accord avec cette émigration à tout va en France, mais si des étrangers sont présents en France, c’est un autre problème.
Ou encore selon le mot de Benoît XVI : « le mondialisme c’est la terre promise », mais faut il foncer pour autant tête baissée vers le mondialisme sans étapes intermédiaires ? Autrement dit si vous donnez un steak à un bébé sous prétexte que son but est d’être adulte, et ben le bébé, il crève ?
Ou encore : Il faut essayer de s’entendre avec les musulmans dont un certain nombre suivent leur conscience, parfois contre le Coran. Mais faut il pour autant laisser sous entendre que le véritable Islam est bon quand le Coran dit qu’à la fin des temps il faudra tuer les Juifs (sourate 9) ou encore qu’on a le droit de violer les filles en butin de guerre, ou que Jésus n’est pas Dieu fils de Dieu. Parole non caduque d’Allah.
Est-ce qu’on ne confond pas l’homme que l’on doit aimer et l’erreur que l’on doit haïr ?
En quoi votre commentaire est-il un commentaire de l’article ci-dessus ?